Projet de réhabilitation du lac Ahémé et de ses chenaux : Les travaux de la deuxième phase lancés

- Lauraine Danha
- 23 Apr, 2025
Le projet intercommunal de réhabilitation du lac Ahémé et ses chenaux a été procédé le mardi 22 avril 2025 par le ministère du Cadre de vie et des transports, José Tonato et mis en œuvre par l’Agence pour le développement intégré de la zone économique du lac Ahémé et ses chenaux (Adelac) entre dans sa deuxième phase. Ce projet entre dans le cadre des travaux du dragage de Docloboé à l’embouchure « La Bouche du Roy ».
La deuxième phase du projet de
réhabilitation du lac Ahémé et ses chenaux mis en œuvre par l’Agence pour le
développement intégré de la zone économique du lac Ahémé et ses chenaux
(Adelac), portée par le ministère du Cadre de vie et des transports en charge
du développement durable s’étend de Docloboé à l’embouchure « La Bouche du
Roy ». Ce projet vise à aménager les cours d’eau en vue de faciliter la
pêche, afin de préserver la biodiversité et l’écosystème.
Lors du lancement, le ministre
José Tonato a souligné que le projet a été réactivé par le président Patrice
Talon à travers le Programme d’actions du gouvernement (PAG). En effet, le
gouvernement a investi près de 23 milliards de FCFA pour la phase pilote
permettant ainsi d’ériger plusieurs infrastructures et prévoit un montant de 11
milliards supplémentaires pour l’extension des travaux, portant
l'investissement à près de 35 milliards de FCFA. La phase pilote a permis de
réaliser le dragage de 235 ha d’eau sur 208 ha prévus à une profondeur moyenne
de 6 mètres, délimités géographiquement ; la construction de deux
passerelles à Mêko et Hâta facilitant ainsi la mobilité ; l’édification de
quatre débarcadères à Djondji, Mêko, Gonko et Houncloun pour les
pêcheurs ; le reboisement de 12,5 ha de palétuviers sur 10 ha prévus pour
la préservation environnementale et le réaménagement de deux zones de réserves
biologiques draguées à 10 mètres de profondeur, balisées et sacralisées pour la
conservation de la biodiversité halieutique et le repeuplement naturel.
La réalisation des travaux de
dragage effectués et en cours contribuera à l’amélioration des conditions de
vie des riverains, à l’augmentation de la productivité du poisson et des revenus
locaux et participera ainsi à la lutte contre la pauvreté. Six communes sont
concernées par les travaux du projet, dont Bopa, Comé, Grand-Popo, Houéyogbé,
Kpomassè et Ouidah.
Lire aussi : Approbation du plan stratégique 2025-2029 : Près de 5.617 milliards de FCFA validé
Laisser un commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *