La ZLECAf au cœur des échanges : Le secteur privé ouest-africain se prépare

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La Chambre consulaire régionale de l'UEMOA organise du 29 au 31 octobre 2024 un séminaire qui met en lumière l'importance croissante de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour le développement économique de la région. Réunissant des acteurs clés du secteur privé, cet événement permettra de partager les meilleures pratiques pour tirer profit des opportunités offertes par ce vaste marché.

Les participants ont souligné l'importance de renforcer les capacités du secteur privé pour saisir les opportunités offertes par la ZLECAf. Les petites et moyennes entreprises (PME), en particulier, doivent être mieux outillées pour identifier les marchés porteurs, comprendre les réglementations et optimiser leurs exportations. Le succès de la ZLECAf dépendra en grande partie de leur capacité à être compétitives et à innover. L'accès aux marchés est au cœur des discussions. Les participants ont reconnu les défis auxquels sont confrontées les entreprises, notamment les difficultés à identifier les marchés porteurs, à comprendre les exigences d'accès et à optimiser leurs exportations. « L’accès aux marchés au cœur de ce séminaire est un facteur essentiel de réussite pour nos entreprises. Trop souvent nos petites et moyennes entreprises peinent à identifier les marchés porteurs, à comprendre les exigences d’accès et à optimiser leurs exportations ; ce qui constitue un frein pour leur développement », a affirmé Léonard Dossou, représentant de la présidente de la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. Pour remédier à cette situation, des outils tels que Trade Map, Market Access Map et Export Potential Map ont été présentés. Ces outils permettent d'obtenir des informations précieuses sur les marchés et de faciliter la prise de décision.  

Le rôle des institutions

« La commission de l'UEMOA est soucieuse des retombées économiques de la mise en œuvre de la Zlecaf pour l’espace UEMOA. Elle est aux côtés des États membres afin de les aider à maximiser les gains attendus et à mitiger les risques éventuels », a indiqué Yawovi Batchassi, représentant résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin. Les institutions régionales et nationales jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre de la ZLECAf. La Commission de l'UEMOA s'est engagée à accompagner les États membres dans leurs efforts pour maximiser les bénéfices de la ZLECAf et à atténuer les risques potentiels. Le gouvernement béninois, de son côté, a réaffirmé sa volonté de créer un environnement favorable aux entreprises et de faciliter leur accès aux marchés régionaux. Is-Deen Bouraima, représentant le ministre de l’Industrie et du Commerce, a souligné l'importance de renforcer la résilience de nos entreprises face aux défis actuels, notamment la crise sécuritaire. Il a rappelé que la ZLECAf offrait une opportunité unique de favoriser la coopération économique régionale et de stimuler la croissance. Pour saisir pleinement ce potentiel, il est essentiel de renforcer les capacités des entreprises et de favoriser les co-entreprises et les co investissements. Ce séminaire, en facilitant le partage des expériences et des bonnes pratiques, constitue une étape cruciale dans cette dynamiqueLe séminaire de Cotonou marque une étape importante dans la préparation du secteur privé ouest africain à l'ère de la ZLECAf. Les échanges ont permis de mettre en évidence les enjeux, les opportunités et les défis à relever. En renforçant les capacités des entreprises, en facilitant l'accès aux marchés et en favorisant la coopération régionale, l'Afrique pourra pleinement tirer parti de ce vaste marché continental.

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